02 mai 2024

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©Photo gracieuseté - Pure Perception - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le chef d’orchestre de l’OSM, Rafael Payare, dirigera l’Orchestre symphonique des conservatoires, lors d’un spectacle à Val-d’Or.

Réunissant près de 50 étudiants de niveaux collégial et universitaire à travers le réseau, cet exercice sera le premier d’une longue association entre les conservatoires et l’OSM.  

Preuve de la grandeur et du prestige qu’amène M. Payare à l’événement, les quelque 750 billets mis en vente ont trouvé preneur en près de 12 heures. Pour le musicien de renom, qui a une énorme expérience à diriger des étudiants, c’était un projet vibrant. Le même sentiment a rapidement été partagé par la Ville de Val-d’Or. 

«Rafael est quelqu’un qui joue avec les plus gros orchestres au monde, sur les plus grandes scènes du monde. Malgré tout, il voulait venir diriger à Val-d’Or et prendre ça en main. En rencontrant Marc Hervieux (directeur général du réseau), on s’est dit que ça ne devait pas être un événement unique», raconte le directeur du Conservatoire de musique de Val-d’Or, Hugues Cloutier 

Lors de ce concert, les musiciens interpréteront l’Ouverture de l’opéra «Nabucco» de Verdi, l’œuvre «Kaléidoscope» du Québécois Pierre Mercure et la Symphonie no 8 en sol majeur de Dvorak.  

«Toutes les sections de l’orchestre sont sollicitées : les premiers violons, les instruments plus graves, les cuivres à tour de rôle, les percussions. À tous les niveaux, c’est un programme qui est très équilibré. Quand c’est un choix qui provient d’un musicien de la trempe de Rafael Payare, cela va de soi», estime M. Cloutier. 

Rester actif 

Fort d’un 60e anniversaire en 2024, le CMVD vise à rester aussi actif dans la région que lors de son parcours jusqu’à maintenant. Arrivé dans une période très jeune dans l’histoire de Val-d’Or, l’établissement compte aujourd’hui une succursale à Amos, tout en rejoignant des musiciens en herbe à Rouyn-Noranda et au Témiscamingue. 

«À l’époque, même des grandes villes n’avaient pas de conservatoire. En avoir un près de 30 ans seulement après la fondation de Val-d’Or est un exploit. Ça prenait des gens visionnaires comme Wilfrid Pelletier, qui a créé le réseau, mais qui est aussi allé chercher Edgard Davignon, qui avait déjà une carrière bien établie en Belgique», illustre Hugues Cloutier. 

Pour terminer, ce dernier voit avec enthousiasme les prochaines années et décennies devant le conservatoire, qui s’engage à poursuivre la même mission que leurs fondateurs. Avec Rafael Payare, il espère pouvoir donner un élan supplémentaire au mouvement.